Choisir le meilleur grip de tennis pour améliorer votre jeu
La taille du manche d’une raquette ne compense jamais un grip mal adapté, même chez les joueurs les plus expérimentés. Un surgrip épais ne remplace pas une base usée, et une texture absorbante ne garantit pas une meilleure prise en main pour tous. Changer de grip modifie la sensation de jeu bien plus que le simple choix d’une nouvelle raquette.
Certains modèles promettent une adhérence universelle, mais les différences de matériaux, d’épaisseur et de finition créent des sensations radicalement opposées. L’impact sur la précision des frappes et la gestion de la transpiration reste sous-estimé, alors qu’il influence chaque échange.
Plan de l'article
Pourquoi le choix du grip change tout sur le court
L’ajustement entre la main et la raquette, c’est le grip qui en dicte la partition. Sur le court, chaque joueur le perçoit : la sensation au contact du manche façonne la confiance, libère ou retient le geste. Changer de grip, c’est redéfinir sa relation à l’outil, influencer la précision, modifier la maniabilité, transformer la puissance. Un grip usé ou mal choisi, et c’est aussitôt le contrôle qui s’effrite, la prise qui vacille, parfois même une gêne au poignet ou au coude qui s’installe.
Sur le circuit, rien n’est laissé au hasard. Les joueurs ajustent à la couche près, jonglent entre textures absorbantes ou collantes selon leur sudation, adaptent la taille du grip pour se prémunir du tennis elbow. La surface du manche, la façon dont elle épouse doigts et paume, se révèle décisive dans les moments où tout se joue.
Le confort ne relève pas du superflu : il conditionne directement la performance. Trouver l’accord parfait entre votre style et le grip de votre raquette, c’est refuser l’à-peu-près. Trop épais, le grip étouffe les sensations du poignet ; trop fin, il invite à la crispation et aux petits bobos. Chaque détail pèse : absorption de la sueur, restitution de l’énergie, stabilité dans les phases tendues. Cet élément discret révèle le tempérament du joueur, qu’il soit adepte du relâchement en fond de court ou partisan du service-volée musclé.
Grips, surgrips, textures : comment s’y retrouver parmi tous les modèles ?
Face à la multitude de grips et surgrips, difficile de s’y retrouver sans repères clairs. Pourtant, chaque choix a son importance, qu’il s’agisse d’un grip pour raquette Babolat Syntec Team, Tecnifibre Wax Feel ou Kennex Two One, ou d’une texture spécifique. Le grip d’origine, celui livré avec l’achat de la raquette, privilégie durabilité et stabilité, avec un niveau précis d’absorption de la transpiration. Des références comme Babolat Syntec ou Wilson Pro font figure de valeurs sûres chez les compétiteurs.
Le surgrip tennis, lui, permet d’affiner les sensations et d’ajuster le diamètre. Certains cherchent la précision d’un Tecnifibre Wax Feel blanc, d’autres apprécient l’adhérence marquée d’un Kennex Tack noir. Même la couleur n’est pas un simple détail : un noir grip Tecnifibre ou un blanc grip Kennex affichent des comportements différents face à la sueur ou à la chaleur. Les options oscillent entre absorption poussée (Tourna Grip, Wilson Pro), adhérence marquée (Babolat Syntec, Kennex Tack) ou toucher plus sec (Tecnifibre Wax).
Voici quelques critères qui aident à distinguer les différents types de grips :
- Grips épais : stabilité accrue, confort sous la main, mais sensations légèrement filtrées.
- Surgrips fins : ajustement millimétré, contact direct avec le manche, mais nécessité de remplacement fréquent.
- Texturé : maintien renforcé, ressenti plus marqué, équilibre subtil entre glisse et accroche.
La marque devient vite une affaire de conviction : Head, Prince ResiPro, Yonex, Wilson, Adidas, Bullpadel ou Joma, chacune propose sa signature et son toucher. Le prix varie, mais la performance se construit dans la paume. Rien ne remplace le test, le ressenti, la régularité du geste. La chasse au grip idéal n’a pas de ligne d’arrivée, elle accompagne chaque évolution, chaque changement de style, chaque adaptation aux surfaces et aux matchs.
Nos conseils pour sélectionner le grip idéal selon votre style et vos sensations
Faire le bon choix de grip, c’est trouver l’équilibre entre taille, sensation et prise en main. Commencez par mesurer la circonférence du manche de votre raquette de tennis. La taille européenne, de L0 à L5, se déduit de la distance entre la paume et l’extrémité de l’annulaire une fois le manche saisi. Un tableau de correspondance offre une première indication, mais rien ne remplace l’essai en conditions réelles.
Pour ceux qui visent maniabilité et précision, un grip fin (L1 ou L2) se révèle souvent pertinent. Les amateurs de puissance, ou les grandes mains, se tournent vers un diamètre supérieur (L4 ou L5). L’important, c’est que le manche permette une prise naturelle, sans crispation excessive : une main trop serrée fatigue rapidement, un manche large bride la liberté des doigts.
Voici quelques repères pour adapter le grip à votre jeu :
- Style de jeu défensif : grip plus fin, sensations directes, changements rapides facilités.
- Style de jeu offensif : grip plus épais, stabilité lors des frappes puissantes, meilleure absorption des chocs.
- Niveau de transpiration : privilégiez les modèles très absorbants (Tourna, Wilson) si la sueur devient un problème.
L’entretien du grip influe directement sur vos performances : changez-le dès que l’usure ou la glisse se fait sentir. Certains joueurs remplacent leur surgrip toutes les deux séances ; d’autres attendent les premiers signes d’inconfort. Qu’importe le prix, la régularité du geste l’emporte sur les économies de bouts de chandelle. Adaptez votre grip à l’évolution de votre main, à la saison, au type de balle croisée sur le court. L’essai, la comparaison, parfois même un retour temporaire à une ancienne référence, font partie du parcours de tout joueur exigeant.
Au final, le grip ne se contente pas de recouvrir le manche : il façonne chaque sensation, chaque coup, chaque victoire ou revers. La prochaine fois que vous serrez votre raquette, demandez-vous si votre main a trouvé son alliée idéale.
