Federer vs Djokovic : lequel des deux tennismen possède la plus grande fortune ?
En 2024, la liste des sportifs les mieux rémunérés révèle une hiérarchie où la performance sur le terrain ne suffit pas à expliquer les écarts de fortune. Les contrats de sponsoring, les investissements personnels et l’image de marque pèsent souvent plus lourd que les gains accumulés lors des tournois.
Malgré des carrières exceptionnelles, Roger Federer et Novak Djokovic affichent des trajectoires financières éloignées. Les chiffres, publics et vérifiables, témoignent de disparités notables entre gains issus des compétitions et revenus extratennistiques. Les différences de revenus entre hommes et femmes persistent, même au sommet du classement.
Plan de l'article
- Le classement 2024 des joueurs de tennis les mieux rémunérés : où se situent Federer et Djokovic ?
- Pourquoi de telles différences de revenus entre joueurs et joueuses sur le circuit professionnel ?
- Entre prize money, sponsoring et investissements : décryptage des sources de fortune des stars du tennis
Le classement 2024 des joueurs de tennis les mieux rémunérés : où se situent Federer et Djokovic ?
Roger Federer règne sur le classement des joueurs de tennis les plus riches en 2024. Sa fortune atteint désormais 1,1 milliard d’euros (1,3 milliard de dollars) ; une somme qui l’installe dans le cercle restreint des sportifs milliardaires, aux côtés d’Ion Țiriac. Face à lui, Novak Djokovic, malgré ses 24 titres du Grand Chelem, dispose d’un patrimoine estimé à 240 millions de dollars. L’écart frappe d’autant plus que, sur le terrain, le Serbe a tout raflé ou presque.
Comment expliquer une telle différence ? Federer, selon le classement Forbes, reste le joueur le mieux payé de l’histoire. Il doit ce statut non seulement à ses exploits sportifs, mais surtout à la force de son image et à ses choix stratégiques en dehors des courts. Les contrats avec Uniqlo, Rolex ou Mercedes-Benz, complétés par sa participation dans On Holding AG, pèsent bien plus lourd que les trophées. Près de 85 % de ses revenus proviennent du sponsoring et des investissements. Le Suisse s’est imposé comme le visage mondial du tennis, transformant chaque victoire en levier marketing.
Novak Djokovic, lui, collectionne records et titres. Pour la saison 2023-2024, son prize money avoisine les 40 millions de dollars : personne n’a fait mieux sur le circuit. Mais en dehors des courts, ses revenus restent plus mesurés, même avec des partenaires comme Lacoste, Asics ou Hublot. Rafael Nadal, troisième fortune du circuit, affiche 220 millions de dollars. La preuve que l’accumulation de victoires ne suffit pas toujours à atteindre la barre symbolique du milliard.
Voici les principales fortunes du tennis mondial en 2024 :
- Roger Federer : 1,1 milliard d’euros
- Novak Djokovic : 240 millions de dollars
- Rafael Nadal : 220 millions de dollars
- Ion Țiriac : 1,2 milliard de dollars (hors carrière sportive)
Pourquoi de telles différences de revenus entre joueurs et joueuses sur le circuit professionnel ?
La lecture du classement des plus grandes fortunes du tennis laisse peu de place au doute : aucune joueuse ne rivalise, en termes de patrimoine, avec les Federer ou Djokovic. Cette disparité tient à la structure même du tennis professionnel, mais aussi à la dynamique du sponsoring et à la visibilité médiatique.
Le prize money constitue la première source de gains directs, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Pourtant, les dotations masculines dépassent fréquemment celles des tournois féminins, hors Grand Chelem. À Roland-Garros, Wimbledon, l’US Open ou l’Open d’Australie, la parité est respectée. Mais dès que l’on quitte ces grandes scènes, sur les tournois ATP 1000 ou les épreuves secondaires, l’écart se creuse. Les tournois masculins génèrent davantage de droits TV et attirent plus de sponsors, ce qui influe directement sur les montants redistribués.
Les contrats publicitaires suivent une logique différente. Quelques stars féminines, telles que Naomi Osaka ou Maria Sharapova, parviennent à se hisser au niveau de certains de leurs homologues masculins grâce à leur aura, leur engagement et leur capacité à fédérer des marques internationales. Mais ces trajectoires restent marginales. Serena Williams, avec son palmarès et son influence, a franchi le seuil des cent millions de dollars, mais demeure loin derrière Federer ou Djokovic.
Pour illustrer ces écarts de revenus, voici les joueuses les plus fortunées en 2024 :
- Iga Swiatek : 26,7 millions de dollars
- Naomi Osaka : 14,6 millions de dollars
- Aryna Sabalenka : 13,7 millions de dollars
Atteindre le sommet financier dans le tennis exige donc un dosage subtil entre succès sur le court, stratégie d’image et capacité à faire rayonner sa notoriété au-delà du sport. Si le circuit ATP offre une puissance financière et médiatique supérieure, seules quelques joueuses parviennent à briser ce plafond de verre.
Entre prize money, sponsoring et investissements : décryptage des sources de fortune des stars du tennis
Roger Federer ne s’est pas contenté d’écrire l’histoire du tennis : il a posé les bases d’une nouvelle économie pour les champions du XXIe siècle. Sa fortune de 1,1 milliard d’euros en 2024 s’explique d’abord par l’habileté avec laquelle il a négocié ses contrats et multiplié les investissements. Près de 85 % de ses revenus proviennent de partenariats avec Uniqlo, Rolex, Wilson ou Mercedes-Benz, bien plus que de ses victoires sur le circuit. Sa participation au capital de On Holding AG (3 %) illustre ce virage vers la diversification et l’entrepreneuriat.
Novak Djokovic, avec une fortune estimée à 240 millions de dollars, s’appuie avant tout sur ses gains en tournois. Il a battu le record de prize money sur la saison 2023-2024, porté par ses 24 titres majeurs et sa régularité au plus haut niveau. Mais le sponsoring tient aussi une place dans son modèle, avec des partenaires comme Lacoste, Asics, Head, Hublot ou Waterdrop.
Rafael Nadal, avec 220 millions de dollars, illustre une stratégie hybride : le Majorquin conjugue gains sportifs et contrats avec Nike, Babolat ou Richard Mille. Maria Sharapova, Naomi Osaka ou Andy Murray adoptent une approche comparable, misant sur leur image et des investissements dans la tech ou l’entrepreneuriat.
Voici, pour mieux comprendre, les stratégies financières types des stars du tennis :
- Federer : fortune construite sur le sponsoring, l’image et les investissements
- Djokovic : revenus tirés majoritairement du prize money
- Nadal et Sharapova : équilibre entre gains sportifs et contrats partenaires
Une chose est sûre : la richesse des champions du tennis se façonne désormais autant en dehors des courts que sur le central. Ceux qui savent séduire les marques et investir avec flair prennent une longueur d’avance, laissant loin derrière la simple addition des victoires.
